Que l’on adopte une fausse posture de nonchalance ou que l’on y voie un moyen de saisir sa chance, l’IA ne laisse personne indifférente.
Produire autant de travail, mais en moins de temps, qui ne trouverait pas cela séduisant ?
Au début, on se disait que l’intelligence artificielle, c’est comme la vie et les boîtes de chocolats pour Forrest Gump, “On ne sait jamais sur quoi on va tomber”.
Mais il faut creuser le sujet pour ensuite faire partie du gâteau plutôt que courir le risque de se retrouver chocolat !
Alors on a ouvert la boîte (de Pandore ?) et on dévore.
“Be honest”
Dans un premier temps, avec tous ses tentacules et sa discrétion, le poulpe a donné la parole aux membres de l’équipe et leur a demandé de manière transparente s’ils utilisaient une IA de manière récurrente.
Les résultats sont là : l’intelligence artificielle fait partie du quotidien réel. Que ce soit en IA générative dans la création visuelle pour rajouter le petit élément qui soutient parfaitement le message ou pour trouver l’expression qui finalise un claim comme il faut, les créa (en rédac comme en visu) avaient déjà adopté l’IA.
Mais comment faire de cette utilisation spontanée, une démarche structurée ? Et éthique ? Those are the questions.
Les bonnes pratiques mises en place
Aucun client ne mérite de voir son briefing intégralement copié dans une intelligence artificielle. Que ce soit le nom de l’annonceur, ses enjeux ou les données parfois confidentielles qui peuvent être diffusées, il n’est pas question de les donner en pâture à ChatGPT, CoPilot, Gamma, Pi, Gemini, Le Chat, et autres algorithmes basés sur des modèles prévisionnels.
Une charte a donc été mise en place au sein de l’Agence. Les collaborateurs s’engagent à respecter les données des clients et à anonymiser leurs recherches. Ils peuvent également suivre une formation sur certains outils s’ils le souhaitent.
L’idée est aussi de faire prendre conscience à toutes et tous que l’IA est utile dès lors qu’elle n’est pas utilisée comme un moteur de recherche. Et si et seulement si la demande est suffisamment bien cadrée en amont, avec un prompt bien construit à l’appui.
Un référent au sein de l’agence
Maxime Chabloz, Account Director, a pris le sujet en main. Désireux de répondre aux interrogations de l’équipe et d’être le point de contact, il suit la veille avec précision et alimente le dialogue en interne sur ce sujet qu’il affectionne.
« Le potentiel de l’IA en communication est énorme. La technologie avance vite, il faut donc s’y intéresser pour rester à la page et trouver les bonnes manières de l’intégrer au workflow. »
Maxime Chabloz – Responsable IA
Et cette expertise paye, en témoigne la récente campagne menée par l’agence au poulpe pour Properstar, entreprise active dans l’immobilier et désireuse de créer un nouvel imaginaire autour de son activité.